À propos de moi
auteur photographe
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Je m'intéresse principalement à des projets mettant en scène la femme, dans des évocations du portrait classique ou lifestyle, des styles mode voire glamour, du nu artistique et Fine art. Au-delà de mes travaux avec des modèles professionnels belges et étrangers, je réalise des collaborations avec des modèles occasionnels, voire débutants, qui partagent ma vision de l'esthétisme et ma quête du sublime. Je peux aussi mettre mon expérience au service d'un projet photographique personnel, pour lequel il ne faut pas hésiter à me contacter. |
J'ai une pratique régulière de la photographie depuis 1972, débutée à l'âge de 16 ans.
Non, la passion n'est plus la même : elle est 50 fois plus intense aujourd'hui !
Autodidacte, j'ai tout de même à mes débuts suivi les conseils avisés d'un formateur qui animait un atelier dans un centre culturel. Jean Sacré était photographe de plateau en activité, et c'est probablement la raison pour laquelle je me suis intéressé à la photographie des personnes plutôt qu'au paysage.
Ma pratique d'aujourd'hui est exclusivement numérique, mais cette photographie n'a pour moi de raison d'être que pour être délicatement encrée sur papier, et idéalement un papier d'art dont le choix participe à l'expression du propos de l'auteur. À contrecourant de la dématérialisation et de l'omniprésence des écrans, je crée et propose des objets photographiques à destination de monstration.
Mon thème de prédilection est la femme. Et si je n'en connais pas vraiment la raison, j'imagine cette orientation liée au fait que j'ai commencé à pratiquer la photographie au début des années '70. À l'époque, dans la continuité de mai'68, c'était encore une période de libération pour les femmes. Et les magazines de photographie, que je dévorais, y faisaient constamment référence.
Aujourd'hui ma photographie est surtout une recherche esthétique. Et j'affiche la femme en célébration de son émancipation, en soutien de son combat pour le respect de ses choix. La représentation de sa nudité est pour moi un outil de lutte contre le retour de l'obscurantisme, la régression de notre liberté d'expression artistique par un renforcement de la censure et l'émergence d'une autocensure dans de nombreux domaines.
Les lectures photographiques qui ont construit mon regard, en vrac : Yousuf Karsh, Cecil Beaton, Richard Avedon, George Hurrell, Edward Steichen, Ralph Gibson, Paul Strand, Bill Brandt, Sarah Moon, Jean-François Bauret, Helmut Newton, Jacques Henri Lartigue, Ansel Adams, Edward Weston, Robert Capa, Peter Lindbergh, Steve McCurry, Jeanloup Sieff, Sabine Weiss, Irving Penn, Horst P. Horst, Albert Watson, Annie Leibovitz.
Par ces influences, ma photographie est d'inspiration plutôt portraitiste et mode. Et puis la beauté, qui s'imposa : cette "porte de sortie sur l'utopie", comme la qualifie Anne Lebrun. Ma source ne fut pas plasticienne, car c'est une pratique assez récente qui après des balbutiements dans les années '70-80 n'émergea véritablement qu'après 1990, soit 20 ans après que mon orientation de photographe se fut construite ! Ma photographie n'est pas non plus d'inspiration "art-contemporain", ce nouvel art officiel dont on cherche à nous convaincre qu'il n'a pas d'alternative. (*)
Je travaille avec mes modèles dans une intention - partagée - de se livrer ou de se délivrer, ou bien encore de se cacher en se montrant autre. Je construis la lumière et l'ombre pour écrire l'instant de la personne qui se met en scène pour elle, pour moi, et pour vous !
Photographié, le corps n'est pas l'incarnation du modèle, mais une libre interprétation - à un moment donné et unique - que le modèle, le photographe et le spectateur du résultat visuel liront différemment en fonction de leur sensibilité, de leur culture, de leur imagination, de leurs idéaux, de leurs valeurs,...
Peu sensible aux tendances, je préfère de loin l'épure au "bling-bling" et effets spéciaux du 21ᵉ siècle. Par ailleurs, ma démarche s'oppose à l'uniformisation des sensibilités, à l'effacement des corps, au retour du totalitarisme bien-pensant, du moralisme et de la censure. Tout en demeurant esthétique, le caractère frontal de certaines de mes images est donc stratégique.
"La Beauté est toujours une effraction,...", Anne Lebrun, essayiste, poète et critique
(*) Entrée dans le champ des arts plastiques, la photographie ne s'y cantonne néanmoins pas exclusivement, et des photographes soutiennent ou explorent d'autres pistes. La photographie d'aujourd'hui n'est pas qu'art contemporain. On parle d'ailleurs à tort de LA photographie alors qu'on devrait considérer LES photographies, et admettre que les frontières qui les séparent sont poreuses. Je propose cette vision dans l'association de photographes ||Projet Déclencheur|| que j'ai cofondée en 2018.
Historique
Je pensais avoir découvert la photographie vers mes douze ans, alors que j'empruntais à mon père son appareil photo, un vieux pliable à soufflet de toile dit "Folding". Et bien non !
Une visite du Musée de la Photographie de Charleroi a ravivé de lointains souvenirs. Parcourant la partie du musée consacrée au matériel ancien, quelques bribes de mon passé lointain ont ressurgi. Et voilà que le souvenir du contact avec des matières, celui d'avoir fait tourner cette molette là qui enroule le film, celui d'avoir fait ce geste du pouce qui bascule ce déclencheur archaïque... tout cela m'est revenu en pleine figure. Non sans émotion.
Qu'elle ne fut pas ma surprise de prendre connaissance de l'âge de ces appareils photo que j'avais manipulés, utilisés. Eh oui, j'ai fait mes premières photos avec un "Box", un "Kodak Brownie", modèle dont la fabrication a été lancée en 1929 !
Ma mère, plus âgée que mon père, devait avoir quelque 11 ans seulement à l'époque, et de famille modeste il eut été étonnant que l'appareil lui ait appartenu dès ce jeune âge. Néanmoins, dans mon souvenir, c'est de ce côté de la famille que j'ai fait ma toute première photo, celle d'un chien. Le souvenir m'est revenu, et elle fut prise avec cet appareil rudimentaire qui devait plutôt appartenir à mon grand-père maternel. Je devais avoir entre 7 et 9 ans.
Voilà pour mes premiers pas de photographe.
Mais ma passion pour la photographie est véritablement née à l'occasion d'un périple aux États-Unis alors que j'avais à peine 16 ans. Quelques jours avant mon départ j'ai fait violence à mon livret d'épargne et cassé ma tirelire pour acquérir MON premier appareil photo, dans l'intention de fixer le souvenir de mon imminent premier voyage, intercontinental ! Et je me suis pris au jeu du preneur d'images ...
Dès mon retour du continent américain j'apprendrai les techniques de prise de vues et de développement argentique auprès d'un professionnel passionné et habile pédagogue. C'est très rapidement vers la photographie des personnes que je me suis tourné et à l'époque nombreux furent celles et ceux de mes amis qui se prêtèrent au jeu de séances-photos souvent improvisées. Ma démarche de photographe prenait une orientation.
Entre 1978 et 1985, Patricia R.
L’amour de la beauté nous habite tous ou presque, et chacun estime être le plus compétent pour la reconnaître. Mais les normes que l’être humain adopte en matière de goût, de jugement et de perception varient prodigieusement. Les critères de la beauté féminine, ou masculine d’ailleurs, sont parmi les plus susceptibles de générer des divergences d’opinion.
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