Vanessa Paradis
J'avais déjà franchi le cap de la trentaine quand, sur un podium namurois, j'ai découvert cette troublante lolita de 14 ans à la voix si particulière.
C'était en 1987 ou '88, alors que Vanessa Paradis interprétait ce "Joe le taxi" qui allait faire mondialement démarrer sa carrière.
N'étant "fan" de rien ni de personne, mais attaché au talent de certaines et certains, je ne voulais manquer l'occasion de la revoir à Namur, occasion offerte par cette 30ème édition du Festival International du Film Francophone. Un improbable rendez-vous, puisque voulu sans aucune accréditation de photographe ni même de simple festivalier. J'avais fait de même l'an dernier, pour "rencontrer" Audey Tautou, laquelle avait été moins farouche sur le tapis rose de la soirée de clôture du FIFF. |
Attendue plusieurs heures dans le froid de ce vendredi 9 octobre, je ne réussirai qu'une seule et unique photo de Madame Paradis à sa sortie du cinéma Eldorado: j'étais devant, il fallait être à droite! Et cela était aussi sans compter le zèle du service d'ordre chargé de sa protection: très entourée, littéralement collée. La faute à pas de chance...
En début de soirée j'attendrai Vanessa longtemps aussi, le long du tapis rose conduisant au parvis du théâtre de Namur où allait se tenir la cérémonie de clôture du festival. Cette année nombreux étaient ceux qui paraissaient pressés de quitter le tapis rose, comme pour aller rapidement se réfugier dans les murs du théâtre.
Et là les derniers, "En retard!" lancé par l'un d'eux, Vanessa et ses accompagnants fouleront le tapis carrément au pas de course. Au grand dam des photographes. Enfer et damnation...
Décidément, insaisissable!